De la démarche océanienne Quand, drapée dans votre indolente majesté, Vous mouvez à l'allure de ce pas océanien Une lascive silhouette aux ondoiements innés, Vire l'alizé avide de n'en perdre rien. De l'érosion Ne pleure pas le visage satiné de la jeunesse,...
Viens, mon amour, prends-moi, défonce-moi Fais moi ces choses avec la bouche, avec les doigts Que ta bite comme jamais me gamahuche. Donne donc à ta mie un peu de pain pour sa huche. Je pourrais être timide face à cette crudité Mais je suis impavide devant...
A me faire entuber mes pensées sont rétives, Et il m'avait avec dédain posé tant de lapins Que les rares souvenirs de ma vie affective N'avaient rien qu'un clapier en place d'un écrin. J'aurais dû m'en défier de cet angelot nu, Ce chérubin fadasse avec...
Je n'ai pas l'heur de connaître de vous Plus que la joliesse amène d'un sourire métissé Que vos lèvres îliennes ont un jour esquissé Nimbant votre visage dans mes iris fous Je ne sais que le si riant éclat De vos yeux s'irradiant d'un esprit épicé Que...
Dans ma tronche encombrée de merde en pourriture Un ersatz de toi , prurit traitre et crasse Est torturé de gré à gré avec mon cœur-crevure Jusqu'à vider comme pustule mon amour dégueulasse Je tranche dans le gras des souvenirs variqueux Je brûle les...
Mi justine, mi Juliette Mi sainte, mi catin, Les vices d'une nonnette, les vertus d'une putain. C'est ainsi que je veux femme, Tant agnèle que louve, Dont la capacité de l'âme N'entrave ce que le corps éprouve. Hétaïre de bénitier, Vierge Marie des trottoirs,...
Au fil de l'onde inconstante du temps, Varient les flots, tournent les vents Qu'ils charrient force joies et bonheurs Ou soufflent un air puant sur les cœurs. A ma vie l'an disgrâce deux mille dix Fût ce qu'à l'amour est la syphilis. Une année d'ennui...
Réponse au théme "saynète de ménage" , par moi proposé , de la zone d'expérimentation,atelier d'écriture en ligne (cf lien) Co-écrit et mis en page par GWENHAËL PERROCHAUD De : Gwen [mailto:gwen@oburo.com] Envoyé : lundi 15 mars 2010 09:48 À : Erick [mailto:erick@alamaison.nc]...
Je ne suis pas homme à m'imaginer demain Je ne respire que l'air vif du temps passant Je vagabonde léger entre deux instants Qui me mènent de cœurs en corps vers votre sein Je me fous bien des nuances de l'avenir De savoir s'il tonnera s'il fera beau...
Trois quatorze cent cinquante neuf et des poussières Nombre transcendantal qui offre un espoir pervers A la médiocrité des fesses ordinaires Désespérant de toucher votre rotondité plénière Plus d’un compas s’est escrimé à esquisser Le contour sphérique...
Madame, si vous ne naquîtes point d’une royale matrice La naissance de vos seins néanmoins, est de haute noblesse Et s’il n’y a pas plus de roture à celle de vos fesses C’est sans vergogne que je les livre à mon républicain iris. _________ C’est au festin...
Oyez madame, l’histoire abracadabrantesque De la déclaration d’indépendance de mon sexe. Après un soir d’inextinguible pépie J’avais comme il se doit envie de faire pipi Je m’étais imposé tant de pressions Que j’aurais pissé dans un violon. Je fis donc...
( réponse au thème " abécédaire échevelé d'outre-monde" sur la zone d'expérimentation, atelier d'écriture en ligne. Cf lien) V comme Veuve : Icône du Mouvement de Libération de la Femme L comme Lazare : Champion du faux-départ S comme Styx : Si vous pensez...
Une nouvelle histoire qui fait long feu Rien que d'ordinaire dans mes artifices Un pétard mouillé, pas même une cicatrice L'âcreté d'une fumée qui piquerait les yeux Car j'ai la paresse de tout bohème Car j'ai le papier, buvard de contrariétés Car j'ai...
Quand pour faciliter notre séparation, Ma douce et pure, belle attention, S’envoie en l’air, blanche licorne, J’m’assois un peu, j’écoute pousser mes cornes Un bref moment, car le cerf qui brame en moi S’insurge et m’enjoint d’arborer mes bois. Sitôt...
La quarantaine matoise, inéluctablement Se place en embuscade au carrefour de ma vie Le tocsin de la trentaine m’en averti Et mariole je la toise, j’aurai toujours vingt ans Mais la vile échéance s’est flanquée d’un complice Un regret délétère s’immisce...
D'atours savamment arrangés De cils subtilement agités De sourires doctement placés Elles nous émeuvent à leur gré Or donc aux hommes suffirait-il D'exposer à leurs yeux indociles De simples attributs virils? Pensez-vous ce n'est pas si facile Pour que...
( réponse au thème, par moi proposé, "les états d'âme d'un godemiché errant de propriétaire en propriétaire" sur la zone d'expérimentation, atelier d'écriture en ligne. Cf lien) Braves gens écoutez donc l'histoire d'un vit de peine, de désespoir, D'un...
Cupidon a décoché un trait pourri Dans mes chairs déjà meurtries M'offrant en manière d'affection Une maladie portant ton nom Et si je sens dès à présent La gangrène que charrie mon sang C'est que mon cœur était stérile Quand tu l'infectas, joli bacille...
D’avoir goûté aux gnons Certains en sortent moins veules D’avoir goûter l’union Moi je me sens moins seul Mais quand l’désir, c’est rude Me rattrape des fois le soir C’est dev’nu une habitude J’me pignole dans la baignoire REF C’est p’t’être un peu spécial...
Toi que j’abhorre, toi que je honnis Regarde bien ces lignes –ci Elles ne te nomment en aucun cas Car ma colère cède le pas A une clémence toute passagère Dont je m’empresse d’être un peu fier. Par ces quelques vers je t’épargne Quand je voudrais cracher...
Dans le grenier des amours mortes Dans un carton derrière la porte. Se terre un cœur gris de poussière Comblé de peur et de colère Dans le jardin des joies de la vie Loin de l’ivraie et des soucis Au pied d’un charme est une pensée Promesse d’un imminent...
Un soir que je rentrais de piste Qu’j’avais joué les hédonistes, Les sybarites de l’apéro Ma femme armée de son rouleau M’invectiva de tous les noms Allant d’sac à vin à pochtron Pour éviter la zizanie J’me suis trouvé ces alibis Tu sens le rhum ! Or...
A vous les belles dames empressées de formater Ce corps si singulier à l’annonce de l’été Daignez écouter l’avis peut-être éclairé D’un passionné qu’exalte votre diversité Quel apaisement aurais-je à mouiller dans vos ports Pauv’marin de la vie en quête...
D’abord, d’abord y’a eu l’ancêtre Le tout premier qui a fait naître Cette pandémie bien avant-hier Le virus souche, c’est le con…père Quand on est seul c’est un peu long Pour partager sa création Il a fallu faire des enfants Des petits cons…descendants...
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